Biographie

Né en 1971, Arnaud a commencé la batterie à l'âge de huit ans à Toulouse, ville dans laquelle il a grandi. Alors baigné dans The Police, Miles Davis, Manu Dibango, Weather Report et Stevie Wonder, il profite, à 16 ans, des vacances scolaires pour faire sa première tournée (en France et en Espagne) avec un groupe de Rock de la région toulousaine.

C'est à 18 ans qu'il quitte Toulouse pour commencer une nouvelle vie à Londres et qu'il y passera 14 ans. Au cours de ce long séjour, et après avoir joué avec une bonne partie de ce que la capitale anglaise compte de musiciens, il se retrouve à être un des batteurs de sessions londoniens les plus diversifiés, étant régulièrement appelé à jouer en studio ou sur des scènes européenes, dans des projets de registres aussi variés que Pop, Rock, Rn'B, Gospel, Soul, Funk, Jazz, Fusion, World, Folk, Drum n'Bass.

Début 2004, retour en France et installation à Paris...

 

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Groupes / Projets :

En parallèle des multiples sessions que j'ai été amené à faire, j'ai aussi eu la chance d'avoir participé à divers groupes ou projets. La différence étant que je n'y étais pas juste accompagnateur, mais membre à part entière ayant une participation dans au moins les arrangements.

 

Juice est un projet récent, fruit d'une collaboration avec le DJ Kareem Al Jamal, avec un 12" à son actif : "B simple" (voir section audio). Le son y est (kind of) 'West London' (Nu Jazz/Soul/Afro/Broken Beat) et après une année plutôt agitée, le travail devrait reprendre très bientôt j'espère, les retours sur ce premier maxi étant plutôt encourageants.

 

En 1994, je passe un an entre Londres et Toulouse et forme le groupe Yeman [Afro-Latin-Jazz-Fusion] avec le bassiste (mauricien) Linley Marthe, le pianiste (camerounais) Thierry Mvié et le guitariste (guinéen) Souleyman Bah, puis me retrouve, avec Linley, à tourner en France avec un chanteur de Variété en première partie d'Eddy Mitchell.
Suite à cette année toulousaine et après plusieurs concerts archi-pleins de Yeman dans les clubs de la ville, je monte à Paris pour un séjour de quelques mois et commence à y établir de solides contacts, avant de retourner sur Londres (et y rester jusqu'en février 2004).

(voir section photos)

 

Live Drum n'Bass - Alors qu'un nouveau mouvement appelé Jungle venait d'émerger des radios pirates et des clubs, certains DJs comme Goldie puis LTJ Bukem et Roni Size l'ont amené au grand jour sous une variante plus mainstream, c'était quelque chose de plus Jazzy/ambiant et moins Dancehall et ça s'appelait la Drum n'Bass...
En attendant, nous n'étions qu'une poignée de batteurs sur Londres à déjà faire notre propre sauce acoustique de cette bestiole initialement programmée. Certains aidés de pads/triggers/samplers en tous genres, d'autres plus fauchés (comme moi) devaient se contenter d'être encore plus créatifs avec le matériel acoustique que nous possédions. Mon set-up de Live Drum n'Bass consistait alors d'une grosse caisse, de 3 caisses claires (10", 12" et 14"), des fois d'un tom de 10" et de quelques cymbales et petites percus (voir photo dans la section backline)... Quand on sait qu'on peut facilement tirer 6 à 8 sons d'une même caisse claire, pas vraiment besoin de pads.
La particularité de ce style à la batterie est, outre la prouesse technique que la vitesse et la précision peuvent représenter au premier abord, le travail de composition au niveau des sons et de l'interaction avec le reste du groupe. Sans quoi il ne serait qu'un rythme de funk joué vite et sans aucune raison d'être musicale... Et c'est donc dans cette perspective que j'ai pu développer (différement) ce jeu au sein de deux groupes très différents.
Goodnight & Time (trio chanteuse/clavier/batterie complètement barré) et Ana (groupe de la très talentueuse Anna Stubbs et de l'excellent bassiste Rob Mullarkey, avec des inflexions Jazz/Soul et même 2 step).
Avec le DJ U-cef, marocain expatrié à Londres via NYC, j'ai également amené la touche live dans son projet Dn'B/Gnawa/Ragga/World, un mélange intéressant en tant que batteur.

(voir sections audio et photos)

 

The Chameleon Project n'était autre qu'un groupe de Soul/Funk avec lequel nous reprenions de vieux classiques (de Herbie, Tower Of Power, Freddy Hubbard, Jimmy Smith etc.), ce qui nous permettait de jouer (à guichet fermé) entre les autres dates. Ça tournait plutôt bien vu que c'était tous de très bons musiciens (d'Incognito, Omar, Galliano, D-Influence, Björk etc.) et de bons potes.

 

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Organisation du concert de Sixun au Ronnie Scott's (Londres - 1993)

C'est au cour de leur tournée pour la promo de l'album L'Eau De La que l'idée me prend de faire venir Sixun à Londres (où ils ne se sont encore jamais produits).

Pas une mince affaire, mais grâce à leur manager Gilles Jumaire, l'objectif est fixé de les faire venir lors de la tournée qui suivra la sortie de Nomads' Land en 1993. C'est donc sans compter le désintérêt total de Polygram-Jazz UK (bien qu'ils soient alors signés chez Polygram-Jazz France) que je m'attelle à cette tâche pour le moins éprouvante et enrichissante (PAS financièrement !), prenant TOUT à ma charge (...avec entre autres, coller des affiches moi-mêmes à l'arrache à 2h du mat' -au risque de prendre des coups par la mafia qui gère les emplacements, jusqu'à réveiller le promoteur véreux du club pour qu'il fasse son boulot alors que les gens viennent pour acheter des tickets et que le club est encore fermé etc etc...)

Bref, presque un an de travail, de nuits de plus en plus courtes et de notes de téléphone de plus en plus longues pour, au final, avoir la satisfaction d'un showcase au Tower Records de Piccadilly Circus, le CD + back catalogue enfin dans les bacs anglais, et un concert dans un Ronnie Scott's plein et enchanté. Le groupe et son entourage l'étaient aussi, et moi je remettais à tout jamais au placard la casquette de promoteur/agent/tourneur... super expérience, mais thanks but no thanks.

(voir section photos)

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